Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même de Lise Bourbeau

Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même de Lise bourbeau

Plongeons dans l’univers de la guérison intérieure avec Lise Bourbeau et son ouvrage incontournable « Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même ». Dans son ouvrage captivant, l’autrice nous offre un guide précieux pour devenir pleinement nous-mêmes en nous libérant de nos blessures du passé. Dans cet article, je te dévoile les 7 conseils essentiels issus de ce livre, qui t’aideront à mieux te comprendre et à être toi-même.

 

Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même de Lise Bourbeau

 

1 – Nous avons tous des blessures à guérir

 

Dans « Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même », Lise Bourbeau nous expose le concept selon lequel chacun de nous naît avec des blessures émotionnelles qu’il est impératif de guérir au cours de notre existence.

Cette démarche de guérison constitue un véritable chemin vers notre être authentique et notre liberté personnelle.

Cependant, ce processus est souvent entravé par notre égo, qui nous pousse à revêtir un masque afin de nous protéger de nos blessures et de leur douleur. Phénomène qui rend difficile la reconnaissance et la compréhension de nos blessures.

 » Nous mettons un masque non seulement chaque fois que nous avons peur de vivre une blessure avec quelqu’un d’autre mais aussi lorsque nous avons peur de réaliser que nous faisons nous-mêmes vivre une blessure aux autres. Donc, nous agissons toujours afin d’être aimés ou par peur de perdre l’amour des autres. Nous adoptons un comportement qui ne correspond pas à ce que nous sommes. Nous devenons quelqu’un d’autre. « 

Lise Bourbeau nous informe de l’existence de cinq blessures émotionnelles distinctes, chacune associée à un masque spécifique. Elle souligne que nous pouvons porter plusieurs masques en fonction des blessures que nous portons, qui peuvent même s’alterner au cours d’une même journée. Alors, comment identifier nos blessures ?

Pour cela, l’autrice nous propose de mettre l’accent sur nos caractéristiques physiques plutôt que sur nos comportements. En effet, elle souligne que notre corps est un véritable messager qui nous guide vers la compréhension de nos blessures et des masques que nous portons.

 

2 – La blessure de rejet 

 

Lise Bourbeau nous explique que la blessure de rejet présente en nous influence profondément notre perception des interactions sociales.

Autrement dit, il est fort possible qu’aucun de nos parents ne nous ait rejeté intentionnellement, c’est nous qui l’avons interprété ainsi.

Si nous possédons la blessure de rejet, alors nous allons porter le masque du fuyant afin de nous protéger.

Maintenant, comment reconnaitre cette blessure ?

L’autrice explique que le corps d’une personne fuyante est à l’image de sa blessure : elle ne veut pas prendre trop de place au risque d’être rejetée.

  • Le corps est étroit et contracté. Les épaules vont vers l’avant et les bras se collent près du corps.
  • Le corps semble fragmenté (il manque quelque chose puisqu’on doute de notre droit à exister). Le coté droit est différent du coté gauche. Cela se voit à l’oeil nu.
  • Le visage et les yeux sont petits.
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Il faut savoir que plus nous possédons ces caractéristiques physiques et plus notre blessure de rejet est profonde.

Par exemple, un enfant souffrant de cette blessure, très tôt, va apprendre à ne pas faire de bruit et à être sage. Il jouera donc le plus souvent seul à l’aide de son imagination.

Puis, une fois adulte, le fuyant recherche la solitude, car il ne saurait pas quoi faire d’un trop plein d’attention. Il se dévalorise beaucoup, se trouve nul et peu digne d’intérêt.

« Plus la blessure de rejet est importante, plus cela signifie que tu te rejettes ou que tu rejettes d’autres personnes, des situations ou des projets. »

 

Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même de Lise Bourbeau

 

3 – La blessure de l’abandon

 

La blessure de l’abandon est vécue avec le parent du sexe opposé. Cela peut être dû à un problème de communication ou par l’interprétation de certains actes comme : trop travailler, trop d’attention pour un autre enfant…

Comme pour les 4 autres blessures, c’est avant tout le ressenti de la personne souffrante qui importe. En effet, bien souvent, le parent n’a pas eu de comportements d’abandon envers son enfant.

Lorsqu’une personne se protège de cette blessure, il porte le masque de dépendant.

Physiquement, le corps devient à l’image de la blessure de la personne : elle pense ne rien pouvoir faire seule, elle a besoin qu’on la soutienne.

  • Le corps manque de tonus. Certaines parties du corps sont tombantes ou flasques (épaules, seins, fesses, joues, ventre)
  • Le corps qui a dû mal à se tenir droit, comme s’il avait besoin d’aide. Le dos est courbé en avant.
  • Les yeux sont grands et tristes

Une personne dépendante est souvent malade pour attirer l’attention, pour être certaine de pouvoir compter sur les autres. De plus, c’est une personne qui a tendance à beaucoup dramatiser. Sa vie est faite de haut et de bas, tout comme son humeur.

La plus grande peur d’une personne dépendante est la solitude. Elle peut paraitre paresseuse, car pour entreprendre quelque chose, elle a besoin de compagnie, de soutien.

 

4 – La blessure de l’humiliation 

 

La blessure apparait au moment où l’enfant croit que l’un de ses parent a honte de lui.

Lorsqu’une personne se protège de cette blessure, elle porte le masque de masochiste. Le comportement masochiste signifie trouver de la satisfaction, et même du plaisir à souffrir.

Une personne masochiste se voit comme quelqu’un de sans coeur et valant moins que les autres. Physiquement, cela se traduit par :

  • Le corps est gros (un corps qui fait honte à la personne) Cette grosseur est due à un surplus de graisse, en largeur et en profondeur. Une seule partie du corps peut être grosse, indiquant ainsi que la blessure est moins importante.
  • Le visage est rond
  • Les yeux sont grands et « innocents » (comme ceux d’un enfant)

Une personne avec le masque de masochiste a tendance à faire beaucoup pour les autres. En effet, elle s’entoure de contraintes et d’obligation, se sentant obligée de faire plaisir. C’est pourquoi le corps devient gros, pour pouvoir en prendre plus sur le dos.

C’est aussi quelqu’un de susceptible et d’hypersensible, la moindre critique le fera se sentir humilié et rabaissé. Il ne sait pas se défendre et préférera se blâmer lui, voire même se punir lui-même.

« Il est important de se souvenir que les autres ne peuvent jamais nous faire sentir coupable, car la culpabilité ne peut venir que de l’intérieur de nous-même. »

La plus grande peur d’une personne masochiste est la liberté.

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Bien qu’elle espère se sentir libre, cela lui faire peur. En effet, si elle était libre, elle pense qu’elle aurait un comportement « trop », elle mangerait trop, en ferait trop, profiterait trop… C’est pourquoi, elle se contrôle, se met des limites et des contraintes pour ne pas être libre.

 

Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même de Lise Bourbeau

 

5 – La blessure de la trahison

 

Cette blessure apparait dès l’âge de deux ans dans la vie d’un enfant. Elle se développe suite à un complexe d’oedipe avec le parent du sexe opposé et l’enfant se sent trahi quand il considère que ce parent ne respecte par ses promesses.

Pour se protéger, cette personne porte le masque de contrôlant.

Cette personne se contrôle, non pas comme le masochiste qui se contrôle pour ne pas avoir honte ou faire honte. Le contrôlant, lui, se contrôle pour respecter ses engagements, être fidèle et responsable.

Physiquement :

  • Le corps respire la force et le pouvoir. Un homme aura le haut du corps plus puissante que la partie du bas : de larges épaules, un torse développé… La femme aura des hanches, des fesses, des cuisses, un ventre plus développés que ses épaules : la culotte de cheval est le signe que la blessure est importante.
  • Le regard est intense et séducteur. Il peut aussi être dur pour garder les autres à distance.

Le contrôlant ne supporte pas la « lâcheté » ou la paresse de la part des autres, mais aussi de lui-même. C’est une personne exigeante avec les autres et elle-même.

C’est quelqu’un qui est rapide et qui a beaucoup de talents. Il ne supportera pas les autres qu’ils jugent trop lents et il ne sait pas déléguer.

La plus grande peur d’une personne souffrant de trahison est la dissociation.

La pire des dissociations pour cette personne est la séparation du couple. Elle le vit très mal car cela sous entend qu’elle a trahi l’autre personne et préférera accuser l’autre de trahison. Pire, elle comprendra qu’elle n’avait pas le contrôle sur le couple. Elle aura donc beaucoup de mal à s’engager.

 

6 – La blessure de l’injustice

 

Cette blessure est vécue avec le parent du même sexe. L’enfant le considère froid, sévère et critique envers lui. Il comprend qu’on l’aime pour ce qu’il fait et non pour ce qu’il est. Même si ce n’est pas vrai, il en est convaincu, comme toutes personnes souffrant des 4 autres blessures.

Cette personne porte le masque de rigide.

Physiquement :

  • Le corps est le plus droit possible : épaules droites et de la même largeur que les hanches
  • La personne aime les vêtements serrés à la taille ou une ceinture qui serre bien
  • Les bras sont souvent croisés

C’est quelqu’un de performant, car il veut s’assurer de mériter ce qu’il reçoit. Quand les gens semblent douter de lui ou de ses capacités, il vit cela comme une injustice.

Il est exigeant envers lui-même et s’impose des tâches dans tous les domaines de sa vie. Il peut se montrer injuste en n’acceptant pas le comportement des autres. Par exemple, un rigide ne comprendra pas pourquoi un masochiste ne suit pas un régime, pourquoi il n’arrive pas à se contrôler.

Il est souvent stressé, car il s’impose la perfection. Il est très dur avec son corps dont il exige beaucoup.

Pourtant, il a tendance à se dévaloriser en se comparant à mieux que lui, devenant injuste envers lui-même.

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Sa plus grande peur est la froideur. Il cherche à tout prix à être chaleureux, mais comme il évite tout contact avec les autres, il ne rend pas compte qu’on peut le trouver froid.

De plus, il a peur de se tromper. Il a donc des difficultés à communiquer et aussi à s’engager, ayant peur de se tromper sur le choix de son partenaire. Il a du mal à se laisser aimer et à montrer son amour.

 

Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même de Lise Bourbeau

 

7 – Comment guérir nos blessures pour être plus heureux

 

Dans son livre « Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même », Lise Bourbeau souligne l’importance cruciale d’accepter nos blessures comme première étape vers la guérison.

Elle explique que cette acceptation commence par la reconnaissance de l’existence de nos blessures et de notre tendance naturelle à nous protéger. Cette prise de conscience nous permet d’aborder nos relations avec plus de sérénité, car nous comprenons que ce que nous reprochons aux autres reflète souvent ce que nous nous reprochons à nous-mêmes.

Ensuite, l’autrice évoque la nécessité d’assumer notre responsabilité dans nos expériences de vie, ce qui implique de ne plus blâmer les autres ou nos parents. Bien que cela puisse être difficile au début, elle souligne que cette étape est essentielle pour avancer vers la guérison.

Elle poursuit en soulignant l’importance de reconnaître notre souffrance passée et notre ressentiment envers nos parents, tout en comprenant qu’eux-mêmes ont leurs propres blessures.

Enfin, elle conclut en mettant en avant l’importance de retrouver notre véritable essence et de nous aimer nous-mêmes pour avancer vers une vie plus authentique et épanouissante.

 

En savoir plus pour mieux se comprendre et être soi-même

 

Je t’invite à lire ces 2 articles complémentaires :

 

De plus, je te conseille ces 2 livres inspirants qui t’aideront à devenir toi-même :

  • « Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même » de Lise Bourbeau. J’ai trouvé ce livre remarquable. Il nous propose un véritable voyage intérieur à la recherche de nos blessures émotionnelles qui nous gâchent la vie. C’est un véritable guide pour une meilleure connaissance de soi-même. Je te conseille de tout coeur ce livre qui t’aidera à devenir plus libre d’être toi-même et vivre une vie plus authentique. Ça va te faire un bien fou !

 

 

  • Mon ebook « Être soi-même et être heureux ». Si tu as envie de vivre ta propre vie et te sentir enfin libre d’être toi-même, alors mon ebook est parfait pour toi. Parce que je t’y enseigne les 4 étapes que j’ai moi-même suivies pour reprendre confiance en moi et oser me créer la vie qui me ressemble et qui me plait vraiment. Je te conseille de tout coeur mon ebook, car il te fera un bien fou !

 

 

Je te remercie de tout coeur d’avoir lu cet article.

Si tu as aimé, dis-le-moi en commentaire.

Prends soin de toi. 

Tiffany Buton

Formatrice et coach en bonheur.

J’enseigne comment être heureux dans la vie à travers des articles, des vidéos Youtube, des ebooks, des formations en ligne et des accompagnements personnalisés par téléphone.

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2 commentaires sur “Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même de Lise bourbeau

  1. marjorie dit :

    Comme pour toi ce livre a été une claque mais une « bonne » claque, qui te dit réveilles-toi, regardes-toi.
    J’ai longtemps tourné autour de ce livre avant de prendre le lire. C’est un livre révélateur mais il fait être prêt pour gérer les chamboulements qu’ils procurent.
    La blessure d’humiliation est ma blessure principale. Cette prise de conscience m’a tellement perturbé que j’ai décidé de prendre du temps avant de continuer la lecture des autres blessures.
    Une étape après l’autre, une acceptation après l’autre.

    1. Tiffany Buton dit :

      Je comprends ta prise de conscience et le « choc » qui a suivi.
      J’ai moi aussi eu un choc en apprenant ma blessure d’injustice. Tu sais, il y a encore une part de moi qui résiste mais comme le dit Lise Bourbeau c’est bon signe. Ça veut dire que le travail est en cours. 🙂

      Je l’ai lu il y a un an et je l’ai relu dernièrement. À ma relecture, je me suis surprise à sourire à ma blessure d’injustice, notamment avec mon langage. Il est vrai que j’utilise beaucoup les mots comme : très, trop et les adverbes aussi : complètement, exactement. Ahah. Je crois que si je peux en rire, c’est que je m’accepte. Ça fait du bien. 🙂

      Comme tu le dis si bien, une étape après l’autre, un pas à la fois.

      Avec le recul, le livre de Lise Bourbeau n’est pas un livre que je conseillerai en « première » lecture. Il s’adresse tout de même à des gens qui ont commencé un travail sur eux et qui ne recherche plus à « s’analyser ».

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