Lise Bourbeau, dans son livre « La puissance de l’acceptation« , nous invite à vivre une vie plus sereine. En effet, nous passons beaucoup de temps à critiquer, que ce soit nous-mêmes ou les autres. Ainsi, au lieu de vivre en paix avec soi et avec les autres, nous vivons dans in conflit permanent. C’est pourquoi je partage avec toi les 7 meilleurs conseils de ce livre pour apprendre à s’accepter soi-même et accepter les autres.
La puissance de l’acceptation, le résumé
Aujourd’hui, je fais le résumé du livre La puissance de l’acceptation de Lise Bourbeau.
Ce livre fait suite à son premier livre Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même. Il est donc essentiel de lire ce premier livre avant de lire celui-ci.
J’ai adoré ce livre. En effet, il se lit très facilement, car il est écrit sous la forme d’un dialogue.
En fait, nous suivons l’histoire d’un couple, de leurs enfants, des tantes, de l’ex-femme… Nous les rencontrons les uns après les autres. Certains plus que d’autres. On s’attache à eux, leurs mots et leurs histoires résonnent en nous.
Toutes ces personnes se retrouvent dans le bureau de Lise Bourbeau. Elle les écoute, les accompagne, les conseille… C’est tout simplement passionnant !
Je te conseille de tout coeur ce livre, car c’est un guide précieux pour faire la paix, la paix avec soi-même et la paix avec notre entourage. On se comprend mieux soi-même et on comprend mieux les autres. En fait, on ressort de ce livre avec davantage de compassion et ça peut transformer toute notre vie !
1 – Arrêter de se voir comme des victimes
Quand une situation désagréable nous arrive, plusieurs choix s’offrent à nous. Parfois, on va choisir de se lamenter et de se plaindre. Parfois, nous n’en sommes même pas conscients. Nous disons : « Je n’ai vraiment pas de chance. Pourquoi ça m’arrive tout le temps. »
Lise Bourbeau, dans son livre « La puissance de l’acceptation », est très claire sur ce sujet. Quand on se plaint sans essayer de chercher une solution, nous ne faisons pas un constat, nous faisons notre victime.
Ce comportement de victime s’explique par notre blessure d’abandon. Cela ne sert donc à rien de nous juger ou de nous critiquer pour notre comportement. Nous avons une blessure à guérir et nous en sommes enfin conscients.
« La vie est merveilleuse, elle s’occupe sans cesse d’attirer notre attention sur tout ce qui nous empêche d’être heureux. »
Autrement dit, s’accepter soi-même, c’est avant tout prendre conscience de toutes les fois où nous avons tendance à nous positionner en tant que victimes. Ne pas se juger, juste changer notre comportement. Oui, au lieu de nous lamenter, recherchons une solution !
2 – La puissance de l’acceptation : changer son discours
Lise Bourbeau, dans son livre « La puissance de l’acceptation », explique que prendre conscience de nos blessures à guérir ne suffit pas car, pour transformer notre vie, nous avons besoin de savoir ce que nous voulons.
En effet, si nous basons notre vie sur ce que nous ne voulons pas, nous la basons sur nos peurs. Par exemple, si nous souffrons de la blessure d’abandon. Nous dirons : « Je veux ne plus être seul. Je veux rencontrer quelqu’un. »
Cela ne peut pas fonctionner car, nous faisons dépendre notre vie de quelqu’un d’autre.
Mais alors, comment savoir ce que nous voulons ?
Lise Bourbeau propose dans la situation où nous nous sentons seuls :
- apprendre à nous sentir bien même si nous sommes seuls
- être plus positif dans la vie plutôt que s’en sentir victime
- trouver une passion qui nous apportera de la joie
Ces propositions ne dépendent que de nous, et non de la présence d’une autre personne à nos côtés, et c’est ainsi que nous pourrons vraiment transformer notre vie.
3 – Accepter que nous sommes ce que nous ne voulons pas être
Lise Bourbeau, dans son livre « La puissance de l’acceptation » nous dit cette chose :
« On ne peut devenir ce qu’on veut être tant et aussi longtemps qu’on n’a pas accepté d’être ce qu’on ne veut pas être »
En effet, l’acceptation est étape essentielle dans notre transformation. De plus, avant de pouvoir accepter les autres tels qu’ils sont, nous devons apprendre à nous accepter tel que nous sommes.
Quand on n’accepte pas quelque chose, que ce soit chez l’autre ou chez nous, nous agissons en réaction à cette chose. Je ne veux pas être comme ça, alors je suis comme ça.
En agissant en réaction, nous ne sommes pas dans l’acceptation. Nous sommes prisonniers et la colère ou la frustration que nous ressentons nous pousseront à juger les autres et nous-mêmes.
Accepter les autres n’est pas le plus difficile, c’est nous accepter qui l’est. Pourquoi ? Parce que nous pensons que nous devons et pouvons nous contrôler, en fonction de ce qui nous semble bien et mal.
Lise Bourbeau pense que le bien et le mal n’existe pas, tant que notre intention n’est pas de blesser intentionnellement autrui.
En effet, nous pouvons nous donner le droit d’être ce qu’on ne veut pas être. Rappelons-nous que nous avons des blessures à guérir et que nous ne faisons que nous protéger de la souffrance. Alors, cessons de nous juger et guérissons petit à petit. Et cela passe par l’acceptation de soi, une acceptation totale !
« Nous accepter veut dire que nous nous permettons d’être ce que nous ne voulons pas être, qu’il est possible que l’autre n’aime pas ma façon d’agir et se sente blessé à cause de notre comportement, mais que c’est ainsi pour le moment. »
4 – Regarder ce qui se cache derrière nos reproches et nos accusations
Lise Bourbeau, dans son livre « La puissance de l’acceptation », nous invite à écouter les reproches et les accusations que nous faisons aux autres. Écoutons bien et s’il faut, nous pouvons même les écrire :
- Je trouve que tu es injuste quand…
- Je me sens blessé quand…
- J’ai peur que tu…
- J’ai peur de devoir… si tu…
Une fois que nous avons les reproches et les accusations en tête, nous pouvons réfléchir à quel moment ces mêmes personnes de notre entourage sont susceptibles de dire la même chose de nous.
Si nos relations sont suffisamment bonnes, nous pouvons en parler directement avec ces personnes. Notre entourage nous écoutera et nous aidera à mieux nous connaitre, tant qu’ils ne sentiront ni jugés, ni critiqués. Expliquons bien notre démarche, ce n’est pas un règlement de compte, bien au contraire.
On peut se demander : « Quel est le rapport entre les accusations que je porte aux autres et moi ? »
Lise Bourbeau appelle cela la technique du miroir.
« En réalité, chaque fois qu’on accuse une personne, cela nous montre que nous nous accusons de la même chose, ou que nous nous en accuserions si nous avions le même comportement. »
C’est pourquoi, notre entourage peut nous aider dans notre transformation. Ce que l’on attire d’eux, c’est ce que l’on se fait soi-même.
Si nous empêchons d’être comme ça, nous attirerons des gens justement comme ça. Si on se critique soi-même sur un comportement, les autres nous critiqueront sur ce même comportement.
Autrement dit, pour accepter les autres, comprenons que nos accusations ne concernent que nous. En fait, c’est nous qui nous interdisons d’être comme nous leur reprochons d’être.
5 – La puissance de l’acceptation : arrêter d’avoir peur pour les autres
« En réalité, nous n’avons jamais peur pour les autres, mais bien pour soi. »
Quand on ressent de la peur pour les autres, c’est tout à fait normal. Nous les aimons et nous voulons le meilleur pour eux. Malheureusement, en réagissant ainsi, les autres ne voient pas l’amour dans notre façon d’agir, mais plutôt que nous sommes injustes, que nous n’avons pas confiance en eux…
Le vrai problème dans la peur que nous avons pour les autres, c’est la peur que cela éveille en nous.
Là encore, notre entourage est là pour nous aider dans notre transformation. Nous attirerons à nous des personnes qui attiseront nos peurs pour qu’enfin, nous en prenions conscience et que nous les guérissions.
En effet, quand nous avons peur pour quelqu’un, arrêtons nous un instant pour nous poser cette question : « Si ce que je redoute survient, comment je me sentirais ? »
Autrement dit, pour accepter les autres, il est essentiel de ne plus projeter nos peurs sur eux.
6 – Redéfinir ce qu’est l’égoïsme
Lise Bourbeau, dans son livre « La puissance de l’acceptation, explique une chose très interessante : l’égoïsme. Souvent, nous en avons une vision erronée.
Quand nous accusons quelqu’un d’être égoïste, c’est que nous pouvons l’être également à certain moment. Nous accusons l’autre de ce que nous nous accusons nous-mêmes.
« Être égoïste, c’est vouloir que l’autre s’occupe de nos besoins avant les siens ; c’est prendre pour soi au détriment de l’autre ; c’est croire que les autres sont responsables de notre bonheur. Et, c’est donc le contraire de l’amour véritable. »
Lise Bourbeau par cette définition de l’égoïsme explique que bien souvent, quand nous traitons l’autre d’être égoïste, c’est nous qui le sommes.
« Tu n’as pas préparé le repas alors que tu as terminé plus tôt » : Nous privons la personne de son temps de repos pour satisfaire notre désir.
Tant que nous avons des attentes de l’autre, nous sommes égoïstes. Notre entourage n’a pas à satisfaire nos besoins. Ils peuvent refuser nos demandes.
L’auteure va plus loin encore et nous invite à faire la différence entre les mots : aimer et plaire.
- Ce n’est pas parce qu’une personne me refuse quelque chose et ne me fait pas plaisir, qu’elle ne m’aime pas.
- Et bien évidemment, l’inverse est vrai également. Nous n’avons pas à faire plaisir en satisfaisant les attentes de tout le monde et tout le temps, pour être aimé.
7 – Arrêter de vouloir tout contrôler
Quand nous voulons quelque chose et que nous ne l’obtenons finalement pas, nous nous sentons tristes. Quand on veut contrôler notre vie, on prend le risque d’être déçus et de perdre notre joie de vivre.
Lise Bourbeau, dans son livre « La puissance de l’acceptation » nous invite à lâcher prise.
« Lâcher-prise ne signifie pas ne plus vouloir quelque chose. Ça signifie plutôt être bien même si on n’a pas le résultat désiré. »
Lâcher prise est possible si nous acceptons les choses. Accepter les choses est possible quand on comprend que nous n’avons aucun contrôle sur les choses qui ne dépendent pas de nous, et qu’il dangereux pour notre bien-être d’en faire un désir.
Si notre intention est de trouver un partenaire, mais que j’accepte de ne pas en avoir un. Si nous voulons que quoiqu’il arrive nous sentir bien seule, alors nous arrêtons de vouloir contrôler notre vie et nous lâchons prise.
Rappelons-nous que notre bonheur ne dépend plus de notre situation mais, de ce qui se passe en nous.
En savoir plus pour avoir de meilleures relations
Je t’invite à lire ces 2 articles complémentaires :
- Découvre la routine magique pour s’aimer un peu plus chaque jour, en cliquant ici.
- Découvre les 3 étapes pour vivre en paix avec les autres, en cliquant ici.
Je te propose ces 2 livres inspirants sur le sujet :
- Ubuntu – je suis car tu es de Mungi Ngomane. Un livre coloré, rempli de joie de vivre contagieuse, dans lequel la petite fille de Desmond Tutu (Prix Nobel de la paix en 1984) nous partage des témoignages émouvants de personnes ayant réussi à pardonner et à vivre en paix avec les autres. Je te conseille de tout coeur ce livre, car il fait du bien au coeur et à l’âme. De plus, il est rempli d’exercices pratiques pour nous aider nous aussi à mieux vivre avec soi-même et avec les autres.
- Mon ebook « Être soi-même et être heureux ». Si la peur du jugement des autres est trop forte et qu’elle t’empêche d’être toi-même et de faire ce qui est bon pour toi, si tu as le sentiment d’être à l’étroit dans ton quotidien et qu’il ne te ressemble pas vraiment, alors cet ebook est parfait pour toi. Je te conseille de tout coeur cet ebook, car tu y trouveras tout ce dont tu as besoin de pour retrouver confiance en toi et t’affirmer auprès des autres, redécouvrir la personne que tu es et apprendre à t’aimer.
Je te remercie de tout coeur d’avoir lu cet article.
Si tu as aimé, partage-le.
Prends soin de toi.
Tiffany
Bonjour, j’ai lue li livre de Lise BOURBEAU sur « Le Pouvoir de l’acceptation ». C’est un livre qui m’a parlé et qui m’a plu. J’ai eu l’impression de me protéger moi-même que je ne pouvais pas compter sur mon compagnon qui ma trahi avec ces filles de 37 et 40 ans. Aujourd’hui je mène mon combat seul. Pour ma part j’ai eu le sentiment d’être trahi par celui que j’ai tout donné avec quatre enfants ma vie entière. Et grâce au livre je me suis forgée le coeur.
Bonjour,
Je te remercie pour ton mail.
Je suis heureuse que le livre t’ait fait du bien. Je l’ai beaucoup aimé aussi. Il nous aide à pardonner et donc à avancer.
Je t’envoie de belles pensées.
Prends soin de toi.
Tiffany