Carpe Diem : 4 conseils pour arrêter de vivre une vie de stress
Quand on s’écoute parler, on n’entend que du stress, que de problèmes. C’est comme si la joie avait déserté notre quotidien ou alors c’est comme si elle était devenue tabou. En fait, aujourd’hui, une vie de stress est une vie normale. Alors, comment faire pour en sortir ? Comment s’autoriser une vie faite d’autre chose que du stress ? Voici 4 conseils pour adopter la philosophie contenue dans les mots Carpe Diem.
1 – Comprendre pourquoi on est plein de stress
Le stress est devenu une habitude de vie. C’est devenu la norme.
En effet, il nous suffit de nous voir au travail. On a tendance à récompenser les gens stressés, qui s’agitent dans tous les sens parce qu’on croit qu’ils sont productifs, efficaces.
Et, on a tendance à mal voir les personnes détendues, comme si elles ne faisaient rien d’utile, de productif.
Mais si on pensait complètement à l’envers ?
En effet, sommes-nous en vie pour être remplis de stress ?
On nous fait croire que c’est la vie qui est ainsi, elle est dure, difficile, que le monde du travail est un lieu hostile.
Mais, la question est : voulons-nous vraiment continuer de vivre ainsi ? N’avons-nous pas d’autres choix ?
Bien sûr que si !
2 – Comprendre ce que veut dire Carpe Diem
En effet, depuis l’école, on nous invite à nous adapter à ce qui nous stresse, à ce qui ne nous convient pas ou à ce qui ne nous plait pas.
Mais, maintenant que nous sommes adultes, nous avons le choix.
Le choix de vivre autrement, de penser autrement, de faire autrement.
Mais, comment faire concrètement ?
Tout d’abord, parlons de Carpe Diem. Deux mots qui renferment une philosophie de vie complètement différente de la vie que nous propose notre société moderne.
Une philosophie de vie qui nous invite à devenir nous-mêmes et à suivre notre joie.
Il n’est pas question ici de faire n’importe quoi, de tout laisser tomber.
En fait, il s’agit avant tout de penser autrement et de poser un regard tout autre sur la vie en générale et notre vie à nous.
Parce que Carpe Diem veut dire que tu es sur Terre pour un temps limité et que ta mission est de vivre selon ton coeur.
Toi, qu’as-tu envie de faire, de vivre ? Qu’as-tu envie de retenir à la fin de ta vie ?
Autrement dit, qu’est-ce qui est vraiment important pour toi ?
C’est pourquoi je t’invite de tout coeur à te réveiller, à arrêter de t’adapter à ce qui ne te rend pas heureux, heureuse dans ta vie.
Mais, que faire concrètement ? Par où commencer ?
3 – Accueillir plutôt que vouloir
Nous avons appris à vouloir des choses, à désirer, à planifier nos rêves, nos besoins.
Et, nous ne nous rendons pas compte que c’est ce qui nous conduit au stress.
En effet, on nous fait croire que quand on veut, on peut. On nous dit que nous n’avons qu’à faire ce qu’il faut et que ça arrivera.
Dans un sens, c’est vrai, mais dans un autre sens, ce n’est pas vrai. Je m’explique.
Vouloir est humain. Vouloir aller au-delà, vouloir découvrir ce qui se cache après.
Mais, vouloir est devenu un cauchemar. Parce qu’on veut trop de choses. On veut comme les autres, on veut même plus que les autres et ainsi, on s’enferme dans une course sans fin qui nous conduit au stress, au manque et à la frustration.
Carpe Diem nous invite à accueillir plutôt que de vouloir.
Accueillir, c’est poser un regard beaucoup plus ouvert et curieux sur le présent, le futur et même le passé d’ailleurs.
En fait, c’est au lieu de commander à la vie : « Je voudrais ça et ça », c’est devenir coéquipiers de la vie : « Allons voir où tout cela me mène ».
Alors, accueillir n’empêche pas d’agir, bien au contraire.
Parce que quand on décide d’accueillir plutôt que de vouloir, on finit par faire ce qu’on aime, dans la joie et non plus dans le stress que cela nous conduise exactement là où on a décidé d’aller.
Autrement dit, je t’invite de tout coeur à découvrir ce que tu aimes faire, commence quelque part, laisse la vie te guider, puis détache-toi de toute destination. Juste, chemine avec curiosité et ouverture.
En fait, je ne crois pas que nous soyons là pour décider, mais pour se laisser guider. Nous ne sommes pas là pour vouloir, mais pour accueillir.
4 – Carpe Diem, c’est aussi apprendre à s’émerveiller
Confucius disait : « La vie est simple, mais nous insistons à la rendre compliquée. »
Alors, imagine aujourd’hui, avec tous nos besoins et envies qui se sont multipliés.
Oui, nous vivons des vies bien trop compliquées, parce qu’on nous fait croire que tout est à notre portée. On nous invente des tas de rêves, d’ambitions, de besoins.
Et si on revenait à l’essentiel ?
Et l’essentiel n’est-il pas de s’émerveiller du miracle de la vie ?
En effet, Carpe Diem nous rappelle que nous allons mourir un jour, qu’un jour, tout s’arrêtera pour nous.
Autrement dit, Carpe Diem nous rappelle que la vie est un miracle, c’est un cadeau qui nous est offert.
Alors, allons-nous continuer de nous compliquer la vie, de la rendre stressante en courant après des choses inutiles, futiles ?
C’est pourquoi je t’invite de tout coeur à t’émerveiller de la vie, de tout ce qui t’entoure, de ton corps aussi, de ta vie, des personnes qui t’entourent.
Pose un regard émerveillé sur tout.
La vie est belle si on pose un regard amoureux sur elle.
La vie est simple si on pose un regard simple sur elle.
Parce que tout part de toi. Alors, ne te laisse plus happer par des faux besoins, des fausses envies.
Reviens à l’essentiel.
Pour cela, émerveille-toi des choses les plus simples : te lever, manger, marcher, respirer, dormir, danser, chanter, aimer, enlacer, humer des parfums, entendre les oiseaux chanter, regarder les nuages passer, marcher pieds nus, allumer une bougie.
Et même, émerveille-toi des choses du quotidien : cuisiner, faire la vaisselle, laver le linge, dépoussiérer, faire les courses.
Ne te laisse pas happer par mille et une activités.
Tu sais, trop souvent, on entend : « Je n’ai pas envie de passer à côté de quoi que ce soit dans ma vie. »
Mais, c’est en courant dans tous les sens que l’on passe à côté de tout.
C’est pourquoi reviens à la simplicité de la vie, car c’est dans la simplicité que se trouve la magie de la vie.
En savoir plus pour aimer la vie
Je t’invite à lire 2 articles complémentaires :
- Découvre 50 actions toutes simples pour aimer la vie.
- Découvre 7 rituels magiques pour célébrer la vie.
De plus, je te conseille ces 2 livres inspirants sur le sujet :
- Mon ebook « Être soi-même et être heureux ». Si tu veux vivre une vie qui te plait et te ressemble vraiment, alors mon ebook est parfait pour toi. Parce que je t’y dévoile les 4 étapes que j’ai moi-même suivies pour apprendre à me connaître et m’écouter et me créer la vie qui me passionne et me correspond. Autrement dit, mon ebook va t’apporter confiance en toi et bonheur. C’est pourquoi je te le conseille de tout coeur !
- Le cercle des poètes disparus de N. H. Kleibaum . J’ai adoré ce roman (tout comme le film) dans lequel on rencontre des jeunes hommes qui apprennent le sens des mots Carpe Diem. Je te conseille de tout coeur ce livre émouvant qui a le pouvoir de changer toute vie.
Je te remercie de tout coeur d’avoir lu cet article.
Si tu as aimé, dis-le-moi en commentaire.
Prends soin de toi.
Tiffany Buton
Formatrice et coach en bonheur.
J’enseigne comment être heureux dans la vie à travers des articles, des vidéos Youtube, des ebooks, des formations en ligne et des accompagnements personnalisés par téléphone.
Formatrice et coach en bonheur.
J’enseigne comment être heureux dans la vie à travers des articles, des vidéos Youtube, des ebooks, des formations en ligne et des séances de coaching par téléphone et par mail.
« Il y a ce qui nous tourmente plus que nécessaire ; ce qui nous tourmente avant que cela ne soit nécessaire ; et ce qui nous tourmente alors que ce n’est absolument pas nécessaire. Notre douleur, c’est nous qui l’inventons. » C’est ce que dit Sénèque dans sa Lettre à Lucillius, votre article m’y a fait penser ! 🙂
Superbe citation qui fait sens. Merci beaucoup ! J’adore les Lettres à Lucilius de Sénèque.
Je trouve quand même que « Le cercle des poètes disparus » est une histoire assez tragique… Même si je l’adore, hein !
Le stress, c’est pour moi surtout devoir s’adapter à une société qui ne sait pas vraiment tenir compte des différences. Devoir tenir le coup dans un travail à temps plein parce que sinon, je ne pourrai pas garder mon logement tout en payant la pension de mon cheval. Cheval âgé et avec des petits soucis de santé qui font que je ne pourrais pas le vendre, et de toute façon cela me rendrait malheureuse !
On parle toujours de simplifier et d’en faire moins, mais quoi faire quand juste le « minimum » (travail à temps plein + tâches ménagères basiques) est déjà trop ?
Bonjour Fleur,
Je te remercie de tout coeur pour ton commentaire.
Oui, je suis d’accord avec toi, quand je dis que le livre est émouvant, il est surtout tragique. Quand je l’ai refermé, je pleurais. C’est ce qui rend le message aussi puissant d’ailleurs.
Tes questions soulèvent plusieurs points intéressants.
Alors, je vais essayer de résumer tout cela.
Pour travailler moins, en effet, réduire ces dépenses est intéressant. Mais comme tu le dis, hors de questions pour toi de te séparer de ton cheval. Donc, c’est un choix que tu fais et qu’il te faut assumer. Je dirais même c’est un choix dont il faut te réjouir. Tu prends soin de ton cheval, n’est-ce pas merveilleux ?
Ensuite, peut-être est-il possible de trouver un travail mieux rémunéré ou un travail qui demande moins de temps pour le même prix.
Faire des recherches donc.
Enfin, je pense que réduire n’est pas la finalité en soi.
Parce que si on n’aime pas ce qu’on fait, si on n’aime pas notre vie, alors on aura beau réduire, on ne sera toujours pas heureux.
En fait, pour moi, le plus important est d’aimer ce qu’on fait ou en tout cas, y trouver un intérêt.
Par exemple : ton travail a temps plein te permet de prendre soin de ton cheval et de t’offrir un toit au dessus de ta tête. Tes tâches ménagères te permettent de prendre soin de ta maison et de toi.
Je pense qu’il est essentiel de remettre du sens et de la joie dans son quotidien.
C’est ça le plus important.
D’ailleurs, dans le livre, c’est ce dont il parle. Faire les choses avec le coeur.
Que penses-tu de tout cela ?
Je t’envoie de douces pensées.
Tiffany
Coucou Tiffany,
Le souci, c’est que je présente un handicap et que je suis épuisée à force de devoir m’adapter. Handicap diagnostiqué tardivement donc une fois un certain nombre de choix de vie faits (études, métier, achat immobilier). Si j’avais su, j’aurais probablement pris d’autres décisions, mais tout détricoter maintenant est difficile, d’autant que tout est lié.
C’est cette énorme fatigue qui bouffe ma capacité à vraiment ressentir de la joie, même pour les choses qui à la base m’en procurent. Et il n’y a rien niveau aides pour une personne handicapée à peu près autonome, je dois tout payer de ma poche. Donc je me sens plutôt coincée. Un peu comme Neil.
Je comprends. As-tu regardé s’il y avait des associations pour t’aider ou pour rencontrer des personnes qui vivent la même situation que toi ? Peut-être pourrais-tu y trouver des solutions, des idées et surtout du soutien.
Tu vas y arriver, Fleur.
Peut-être que tu ne sais pas encore comment ni quand, mais tu vas réussir à te créer une vie plus apaisée et plus légère. Garde espoir.
Je t’envoie mes plus douces pensées.
Tiffany